Flyer de l'exposition La mémoire et la mer, proposition de salle d'attente pour l'Agence Caisse d’Épargne Masséna, 1à novembre 2018 au 11 janvier 2019, avec Benoît Barbagli, Caroline Duchatelet, Marco Godinho, Julien Griffaud, Alice Guittard, Philippe Ramette, Omar Rodriguez Sanmartin. Un projet d' ENTRE I DEUX mené avec Lélia Decourt
Le projet s’attache à des espaces non dévolus à la présentation d’œuvres d’art en vue de créer des interstices dans le quotidien avec la complicité d’artistes de différentes générations, reconnus ou émergents. ENTRE I DEUX s’infiltre à Nice dans l’agence Caisse d’Épargne Masséna pour susciter l’inattendu, la curiosité et l’échange. Détournant le classique « chaises en enfilade, affiches décoratives et journaux people», les salles d’attente proposées invitent à prendre le temps et à occuper l’espace autrement. Après une évocation du naturel et de l’artificiel, une invitation à un voyage immobile, une entrée dans l’illusionnisme et le faux-décor et une pause artistique et culinaire, ENTRE I DEUX aborde la mer et son univers mémoriel.
Horizon de tous les possibles, la mer est le témoin des plus belles rêveries et introspections mais aussi des plus cruelles tragédies. Des mythologiques marines aux représentations des batailles navales en passant par les vues panoramiques ou romantiques jusqu’aux œuvres abstraites, la mer s’est imposée comme un poncif de la peinture. S’y entremêlent de manière inextricable, la réalité et l’imaginaire, le poétique et le politique.
« La Mémoire et la Mer » revient sur cette fascination, telle une échappée en plein air.
Des œuvres mettent en scène l’homme dans un paysage marin. Réalisées sans retouche numérique, des photographies de personnages en costume noir -l’artiste- défiant les lois de la gravité et de la logique, illustrent avec humour les contradictions de l’homme et interrogent les codes de la perception. Des performances proches de l’expédition, comme tendre un bouquet aux abysses, deviennent autant de tentatives poétiques clamant un hymne à la vie et à la nature. Des dessins à l’encre se jouent de l’esthétique du balnéaire détournant l’imagerie de plaisir perpétuel et d’insouciance que véhiculent les bords de mer.
Des sculptures mettent à jour le pouvoir de la mémoire et de l’imagination. La transformation artisanale d’artefacts crée un attirail de pêche insolite à la destination ambiguë : un pot de pinceaux conçus avec des queues de poissons séchés ; une ceinture de plongée équipée de moulages en plomb de poissons pêchés. Des bribes de photographies noir et blanc de vagues viennent se déposer sur des fragments épars de plaques de marbre, créant une poésie visuelle intime et sensible, sorte de vestiges mémoriels. À la dureté et à la pérennité du minéral s’opposent les mouvements ondulatoires perpétuels et insaisissables du flot azuré.
Des œuvres s’intéressent au paysage et questionnent la notion de littoral et de flux permanent. Fixant l’horizon, une vidéo capture un paysage en apparence immobile, changeant sous les effets de la lumière, bercé par le ballet des vagues et des nuages. Entre la mer et le ciel, une côte (une île ?) apparait ou disparait. Le paysage se mue lentement, silencieusement, au gré des vents, jusqu’à créer une tension latente, mystérieuse, captivante et sereine. Grâce à une impression lenticulaire, sept photographies superposées produisent un effet cinétique, celui du mouvement des vagues s’échouant sur un littoral. L’image insaisissable interroge la question des frontières maritimes : vue paradisiaque pour tourisme de masse ou idéal à atteindre au péril de sa vie ?
Épopées, odes à la nature et univers mémoriels ou fantastiques créent une vague déferlante sur l’agence Caisse d’Épargne Masséna, laissant à la dérive nos souvenirs perdus.
Le projet s’attache à des espaces non dévolus à la présentation d’œuvres d’art en vue de créer des interstices dans le quotidien avec la complicité d’artistes de différentes générations, reconnus ou émergents. ENTRE I DEUX s’infiltre à Nice dans l’agence Caisse d’Épargne Masséna pour susciter l’inattendu, la curiosité et l’échange. Détournant le classique « chaises en enfilade, affiches décoratives et journaux people», les salles d’attente proposées invitent à prendre le temps et à occuper l’espace autrement. Après une évocation du naturel et de l’artificiel, une invitation à un voyage immobile, une entrée dans l’illusionnisme et le faux-décor et une pause artistique et culinaire, ENTRE I DEUX aborde la mer et son univers mémoriel.
Horizon de tous les possibles, la mer est le témoin des plus belles rêveries et introspections mais aussi des plus cruelles tragédies. Des mythologiques marines aux représentations des batailles navales en passant par les vues panoramiques ou romantiques jusqu’aux œuvres abstraites, la mer s’est imposée comme un poncif de la peinture. S’y entremêlent de manière inextricable, la réalité et l’imaginaire, le poétique et le politique.
« La Mémoire et la Mer » revient sur cette fascination, telle une échappée en plein air.
Des œuvres mettent en scène l’homme dans un paysage marin. Réalisées sans retouche numérique, des photographies de personnages en costume noir -l’artiste- défiant les lois de la gravité et de la logique, illustrent avec humour les contradictions de l’homme et interrogent les codes de la perception. Des performances proches de l’expédition, comme tendre un bouquet aux abysses, deviennent autant de tentatives poétiques clamant un hymne à la vie et à la nature. Des dessins à l’encre se jouent de l’esthétique du balnéaire détournant l’imagerie de plaisir perpétuel et d’insouciance que véhiculent les bords de mer.
Des sculptures mettent à jour le pouvoir de la mémoire et de l’imagination. La transformation artisanale d’artefacts crée un attirail de pêche insolite à la destination ambiguë : un pot de pinceaux conçus avec des queues de poissons séchés ; une ceinture de plongée équipée de moulages en plomb de poissons pêchés. Des bribes de photographies noir et blanc de vagues viennent se déposer sur des fragments épars de plaques de marbre, créant une poésie visuelle intime et sensible, sorte de vestiges mémoriels. À la dureté et à la pérennité du minéral s’opposent les mouvements ondulatoires perpétuels et insaisissables du flot azuré.
Des œuvres s’intéressent au paysage et questionnent la notion de littoral et de flux permanent. Fixant l’horizon, une vidéo capture un paysage en apparence immobile, changeant sous les effets de la lumière, bercé par le ballet des vagues et des nuages. Entre la mer et le ciel, une côte (une île ?) apparait ou disparait. Le paysage se mue lentement, silencieusement, au gré des vents, jusqu’à créer une tension latente, mystérieuse, captivante et sereine. Grâce à une impression lenticulaire, sept photographies superposées produisent un effet cinétique, celui du mouvement des vagues s’échouant sur un littoral. L’image insaisissable interroge la question des frontières maritimes : vue paradisiaque pour tourisme de masse ou idéal à atteindre au péril de sa vie ?
Épopées, odes à la nature et univers mémoriels ou fantastiques créent une vague déferlante sur l’agence Caisse d’Épargne Masséna, laissant à la dérive nos souvenirs perdus.