Flyer de l'exposition Road Movie, proposition de salle d'attente pour l'Agence Caisse d’Épargne Masséna, 7 juin au 29 septembre 2019, avec Keren Cytter, Mathilde Fernandez, Jérémy Griffaud, Elsa Lefebvre, Loïc Le Pivert, François Paris, Kourtney Roy, Laurent Tamago & Didier Chanot, Fred Ucciani. Un projet d' ENTRE I DEUX mené avec Lélia Decourt
Cette année, Nice fête son amour pour le cinéma. À cette occasion, ENTREIDEUX convoque des artistes de différents horizons (installation proche du décor, dessin, vidéo, animation, clip, musique, photographie) s’emparant des codes cinématographiques du Road Movie, portés par un vent de liberté et d’irrévérence. L’appel de la route, l’échappée à travers les grands espaces, l’aventure, le périple, animent cette salle d’attente aux voyages insolites.
Des artistes américains, français et canadiens offrent la part belle à l’inquiétante étrangeté qui peut jaillir de l’ordinaire grâce au suspens. Des photographies restituent un road trip californien réalisé en solitaire dans une esthétique lisse et léchée aux couleurs saturées. Les paysages suburbains à la fois mythiques et familiers (motel, diner, station-essence, bas-côté d’une route) défilent et bercent notre imaginaire. La figure humaine absente s’incarne dans de splendides engins à moteur ou pompes à essence. Tout semble silencieux et figé et pourtant une atmosphère troublante y règne. Un film tourné en huit clos capte une scène banale d’un bar texan où le temps est distendu créant une tension dramatique jaillissant de nulle part. Des personnages ordinaires élevés au rang de stars de cinéma à la fois charismatiques et hauts en couleurs, une enseigne lumineuse et quelques phrases chantées en canon inlassablement, composent une vidéo glamour, quasi surnaturelle. Le quotidien devenu fondamentalement ambigu et incertain, magnifie une beauté superficielle.
Une composition de dessins crée un story-board à inventer à partir d’indices fragmentaires comme dans une intrigue policière. Cadrages, points de vue et effets de zoom génèrent un désir d’histoires inassouvies où le cinéma et la photographie, le portrait et la voiture, l’imagination et le vide, ont les rôles principaux. Une vidéo d’animation rend compte des tribulations d’un humanoïde à la tête bleue se perdant dans un décor hybride et absurde aux paysages tantôt désertiques tantôt tropicaux. Par des associations cocasses, le Road Movie fait irruption dans des dessins à la mine de plomb qui dépeignent notre société avec un regard acéré. Un réseau inextricable de micro-références combinant nanars, jeux vidéo, musique et VTT, fait basculer le quotidien de l’artiste dans des univers improbables et pourtant bien explicables.
Une installation loufoque sème la pagaille dans l’espace. Décor de cinéma pour série B, gadgets de fête foraine ou résidus d’une performance grunge et festive, cette mise en scène évoque un dédoublement de personnalités révélant un Road Movie virtuel. Le dispositif accueille deux clips vidéo. Des musiciens qui ne sortent jamais sans leur skateboard, balance un clip vidéo, réalisé au Japon. À l'image de Rubber de Quentin Dupieux, partir en voyage sans son skate, c'est s'exposer à des mésaventures... Un clip tourné entre Hollywood, la route 66 et Las Vegas, illustre une chanson pop et baroque qui suit les tribulations d’une jeune fille qui souhaitait devenir égérie aux États-Unis.
Cette année, Nice fête son amour pour le cinéma. À cette occasion, ENTREIDEUX convoque des artistes de différents horizons (installation proche du décor, dessin, vidéo, animation, clip, musique, photographie) s’emparant des codes cinématographiques du Road Movie, portés par un vent de liberté et d’irrévérence. L’appel de la route, l’échappée à travers les grands espaces, l’aventure, le périple, animent cette salle d’attente aux voyages insolites.
Des artistes américains, français et canadiens offrent la part belle à l’inquiétante étrangeté qui peut jaillir de l’ordinaire grâce au suspens. Des photographies restituent un road trip californien réalisé en solitaire dans une esthétique lisse et léchée aux couleurs saturées. Les paysages suburbains à la fois mythiques et familiers (motel, diner, station-essence, bas-côté d’une route) défilent et bercent notre imaginaire. La figure humaine absente s’incarne dans de splendides engins à moteur ou pompes à essence. Tout semble silencieux et figé et pourtant une atmosphère troublante y règne. Un film tourné en huit clos capte une scène banale d’un bar texan où le temps est distendu créant une tension dramatique jaillissant de nulle part. Des personnages ordinaires élevés au rang de stars de cinéma à la fois charismatiques et hauts en couleurs, une enseigne lumineuse et quelques phrases chantées en canon inlassablement, composent une vidéo glamour, quasi surnaturelle. Le quotidien devenu fondamentalement ambigu et incertain, magnifie une beauté superficielle.
Une composition de dessins crée un story-board à inventer à partir d’indices fragmentaires comme dans une intrigue policière. Cadrages, points de vue et effets de zoom génèrent un désir d’histoires inassouvies où le cinéma et la photographie, le portrait et la voiture, l’imagination et le vide, ont les rôles principaux. Une vidéo d’animation rend compte des tribulations d’un humanoïde à la tête bleue se perdant dans un décor hybride et absurde aux paysages tantôt désertiques tantôt tropicaux. Par des associations cocasses, le Road Movie fait irruption dans des dessins à la mine de plomb qui dépeignent notre société avec un regard acéré. Un réseau inextricable de micro-références combinant nanars, jeux vidéo, musique et VTT, fait basculer le quotidien de l’artiste dans des univers improbables et pourtant bien explicables.
Une installation loufoque sème la pagaille dans l’espace. Décor de cinéma pour série B, gadgets de fête foraine ou résidus d’une performance grunge et festive, cette mise en scène évoque un dédoublement de personnalités révélant un Road Movie virtuel. Le dispositif accueille deux clips vidéo. Des musiciens qui ne sortent jamais sans leur skateboard, balance un clip vidéo, réalisé au Japon. À l'image de Rubber de Quentin Dupieux, partir en voyage sans son skate, c'est s'exposer à des mésaventures... Un clip tourné entre Hollywood, la route 66 et Las Vegas, illustre une chanson pop et baroque qui suit les tribulations d’une jeune fille qui souhaitait devenir égérie aux États-Unis.